Pendant une semaine, la délégation d’enseignants/formateurs Guyanais a rencontré ses homologues Mahorais pour observer, analyser, produire des outils et des ressources pédagogiques susceptibles de répondre aux besoins de formation de nos collègues, en particulier les contractuels et les débutants.
Cette formidable opportunité qui est le fruit d’une co-construction tripartite DGESCO, académie de la Guyane et de Mayotte, est possible grâce aux fonds spécifiques dédiés à ce programme qui a démarré l’an dernier, par le ministère.
Mettre les apprentissages des élèves au cœur de l’éducation prioritaire, c’est chercher à garantir l’acquisition du « lire, écrire, parler » et enseigner plus explicitement les compétences que l’école requiert pour maîtriser le socle commun. À cet effet, la formation des enseignants est le principal levier mobilisé. En Guyane, comme à Mayotte, les enseignants se sentent et disent être démunis pour comprendre les difficultés des élèves non locuteurs de la langue française, de sa culture et de celle de l’école. Dans la continuité des travaux conduits en novembre dernier à Paris, le séminaire qui se déroulera à Mayotte examinera particulièrement : La problématique de l’entrée dans l’écrit et celle des difficultés des élèves en lecture/ écriture au cycle 3, en veillant à faire dialoguer deux approches complémentaires, l’une plus centrée sur les problématiques affiliées au contexte plurilingue (Michel Launay/Marie Odile Maire Sandoz), l’autre plus centrée sur les difficultés de cet apprentissage en particulier en éducation prioritaire avec des enfants qui ne sont pas d’emblée en connivence avec les exigences scolaires (Bernadette KERVYN).
Observation de classes, analyses de pratiques, conférences, conception de formation sur le thème de la lecture/écriture, animations de formation, forum des techniques d’animation constituent les principales actions qui vont mobiliser les formateurs qui deviennent alors responsables de la retransmission des acquis.
Mise à jour : septembre 2021