Depuis trente ans, les inégalités de destin ont progressé : selon l’endroit de naissance, la famille ou l’école fréquentée, les chances de réussite des enfants ne sont pas les mêmes. C’est pourquoi le ministère chargé de la Ville et du Logement et le ministère de l’Éducation nationale de la Jeunesse et des sports mettent en œuvre des mesures pour renforcer l’accompagnement des enfants et des jeunes à chaque étape de leur parcours.
La genèse
Le projet des « Cités éducatives » est né d’une expérimentation, à Grigny (91), en 2017. Au printemps-été 2018, dans le cadre de la co-construction de la feuille de route gouvernementale pour la politique de la ville, il a d’abord été porté par un groupe de travail national au ministère de la Cohésion des territoires et par le rapport Borloo, avant que le Gouvernement ne décide de son essaimage dans une soixantaine de grands quartiers sans mixité, avec des moyens dédiés, le 18 juillet 2018. Le projet « Cités Educatives » est devenu un programme national en 2019.
Les objectifs
Mobiliser et structurer tous les acteurs de la communauté éducative (État, collectivités locales, parents, associations, intervenants du périscolaire, travailleurs sociaux, écoles et collèges…) autour d’enjeux éducatifs partagés pour consolider la prise en charge des enfants et des jeunes de quartiers prioritaire de la politique de la ville, depuis la petite enfance jusqu’à leur insertion professionnelle, à tous les temps et dans tous les espaces de vie.
L’ambition des Cités éducatives n’est pas d’être un dispositif de plus mais de mieux coordonner les dispositifs existants et d’innover pour aller plus loin.
- Conforter le rôle de l’école ;
- Promouvoir la continuité éducative ;
- Ouvrir le champ des possibles.
Les cités éducatives sont aussi des territoires privilégiés pour y déployer des projets innovants ou des initiatives à forte valeur ajoutée susceptibles de faire ensuite l’objet d’un essaimage à plus grande échelle.
L’académie de Guyane bénéficie de trois cités éducatives, Saint Laurent du Maroni, Cayenne et Kourou, qui représentent à elles seules chaque année un investissement de 1.6 M€ de fonds public à destination de près de 40 000 élèves.
Mise à jour : juin 2023