Cette dotation financière attribuée par l’État, dans le cadre du plan « France 2030 » d’un montant de 7 millions d’euros, permet de confirmer le démarrage de la classe de 6ème dans les écarts de Maripasoula dès la rentrée de septembre 2023.
Nous ne sommes plus les seuls à y croire.
La concrétisation du projet « Guyane Connectée : combler les écarts » se rapproche à grands pas. En effet, l’État avec son plan France 2030 vient de donner un coup de booste au projet avec l’apport financier de 7 millions d’euros mais plus largement, la confirmation symbolique du soutien et de la viabilité du concept vu par le Gouvernement. C’est ce qu’a souhaité célébrer le Recteur ce samedi 24 juin avec le consortium de partenaires. La CTG qui a largement « misé » et investi sur le projet, l’Université de Guyane, les Maires, la Préfecture qui ont vivement encouragé la démarche. Le CNES, EDF, Kalyzé, le RSMA qui travaillent d’arrache-pied à la mise en œuvre de la haute-technologie et la logistique des opérations. Tous sont désormais assurés financièrement de poursuivre sereinement le déploiement et la concrétisation du dispositif. Pour le Recteur de l’académie de Guyane, ce samedi 24 juin à Sinnamary, point géographique et stratégique de convergence, est l’occasion de remercier tout ceux qui ont choisi de rejoindre « l’aventure » et de rappeler le travail entrepris jusqu’à maintenant.
Un travail d’équipe pour la Guyane
Cette matinée a permis de revenir sur la genèse du projet, les différentes étapes réflexives, d’échanges avec les personnes de terrains, les acteurs clefs : les élus, les chefs coutumiers, les capitaines de village ; la phase plus opérationnelle de mesures, d’emplacement ; les prospectives pédagogiques avec les chefs d’établissements, les inspecteurs, les enseignants, professeurs, encadrants, plus concret les phases d’entretiens de recrutement. Depuis 6 mois, les opérations se multiplient et se succèdent sans arrêt entre le littoral et le Maroni. Ce 24 juin marque l’aboutissement d’un projet inédit, imaginé il y a quelques années dans des discussions, aujourd’hui mis en œuvre avec audace et optimisme par le Recteur Philippe Dulbecco. N’existant nulle part ailleurs dans le monde, il fera sans doute figure d’exemple pour d’autres pays et communautés éloignées des bourgs et villes, lieux concentrés de scolarité. La technologie, alliée à une pédagogie au plus près des besoins de chaque élève, au service de leur développement, l’affirmation de soi et de leur identité singulière. L’avenir c’est demain : en septembre 2023 pour la première phase à Cayodé, Elahé, Taluen, Antecumpata et Pilima.
Mise à jour : juin 2023